Togo : Faure Gnassingbé travaille sur les retombées positives du Zlecaf

L’ambition du président Faure Gnassingbé est de réussir à faire du Togo à l’horizon 2025, une nation à revenu intermédiaire économiquement, socialement et démocratiquement solide, stable et surtout ouverte sur le monde. Il a misé pour cela sur l’intégration régionale du pays à travers d’importantes actions dont la signature de l’accord sur la zone de libre- échange continentale (Zlecaf) né avec l’objectif ultime d’un marché unique africain. L’enjeu dès lors pour le Togo est de renforcer ses atouts pour mieux profiter de ce marché de 1,2 milliard de personnes et de près de 3,4 milliards de dollars de richesse.

Pour y arriver, une stratégie nationale a été adoptée sous le leadership du Premier Militant. Centrée sur le partenariat public-privé, elle table sur les opportunités de diversification des marchés d’exportation et la compétitivité des services tout en protégeant au mieux les intérêts des producteurs locaux, des consommateurs et des exportateurs nationaux. Il en ressort aussi les secteurs dans lesquels le Togo dispose un avantage comparatif : l’agriculture, la transformation du phosphate, la production de l’huile, les télécoms, le service aux entreprises, les services financiers, et le tourisme.

Le Premier Militant souhaite faire de la participation du Togo un accélérateur de croissance inclusive et de développement durable. Sa démarche est de contribuer à la valorisation de la production locale et à l’augmentation sensible des parts du secteur privé national sur les marchés africains. Sur le plan agricole par exemple, les réformes en cours misent sur la formation de chaînes de valeur locales et l’intégration de ces dernières aux chaînes de valeur régionales sera positive. Et l’accès à des intrants intermédiaires tels que les machines agricoles ou les engrais phosphatés est privilégié. A cela s’ajoute le Mécanisme Incitatif de Financement Agricole (MIFA), un garant de ceux-ci auprès des institutions financières.

Ce cercle vertueux sera sans doute soutenu et élargi par d’autres actions dans d’autres secteurs : la mise en place de la Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA), le développement d’un hub d’innovation digital, la construction de l’unité de production d’engrais phosphatés… Et c’est pour cela que Faure Gnassingbé initie sans cesse des réformes relevant de la responsabilité de son gouvernement. Car, pour lui une fois ce défi relevé, il reviendra aux acteurs de tous ces secteurs de miser et de produire plus dans la qualité afin d’accroître les gains de compétitivité sur le marché africain.