Aucun pays ne devrait être en marge de toutes les différentes mutations qui s’opèrent de nos jours. C’est donc conscient de ces enjeux mondiaux que le Togo a harmonisé son code du travail, afin de l’adapter aux réalités socio-économiques de son pays.
Des efforts sont fournis régulièrement pour rendre ce cadre juridique conforme aux normes et standards internationaux. C’est d’ailleurs ce qui explique les modifications apportées à la loi du 29 décembre 2020 portant code du travail, le 15 juin dernier par les parlementaires.
Parmi les modifications apportées à l’ancien code, l’on retient la clarification sur l’exercice du droit de grève et les conditions et modalités de création des syndicats.
Ainsi les articles suivants : 9,10,11,13,14,15,17,21,28,309,322, 324,335,326,327,328,330,331et 332 du nouveau code du travail togolais, visent à priori à se conformer aux dispositions en vigueur dans la sous-région et au plan mondial. Ils visent également à faciliter le dialogue social en vue de développer l’économie du pays et lutter contre le chômage.
Il ressort entre autres de ce nouveau code, l’exigence désormais d’un récépissé pour créer un syndicat. En ce qui concerne le droit de grève, ledit code en ses articles 322 et suivants n’aurait pas mieux fait.
Tout indique clairement aussi que ce droit s’exerce conformément aux dispositions définies par les conventions internationales.
En clair, le gouvernement entend faire de ce nouveau code du travail un outil clé du renforcement de la responsabilité des acteurs du monde du travail et celui de la cohésion sociale.
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